Renault envisage de mettre fin au développement de son moteur F1 pour 2026
Le constructeur automobile français Renault est actuellement en pleine réflexion quant à son avenir en tant que motoriste en Formule 1. Cette situation a plongé l’écurie Alpine, qui dépend des moteurs Renault, dans une course contre la montre pour trouver une solution alternative en vue de la saison 2026. La décision de Renault pourrait avoir des conséquences significatives sur le paysage de la Formule 1 dans les années à venir.
Un projet de nouveau moteur remis en question
Renault avait initié le développement d’un nouveau moteur pour le prochain cycle de réglementation de la Formule 1, qui entrera en vigueur dans 18 mois. Cependant, le coût élevé de ce nouveau matériel préoccupe le constructeur français. L’annulation pure et simple du projet représenterait des économies substantielles, mais signifierait également la fin de la présence de longue date de Renault en F1 en tant que motoriste.
Alpine dans l’urgence de trouver un nouveau partenaire
Face à la potentielle défection de sa maison mère en tant que fournisseur de moteurs, Alpine a entamé des discussions avec d’autres constructeurs afin de sécuriser une motorisation fiable pour la saison 2026 et au-delà. Si Renault venait à se retirer, cela réduirait le nombre de motoristes à cinq, laissant la moitié de la grille dépendante de moteurs clients.
Les options possibles pour Alpine
Plusieurs partenariats potentiels existent pour Alpine. Red Bull Powertrains et Audi se concentreront dans un premier temps sur leur propre écurie en 2026, avant d’envisager un accord de fourniture client. Honda, qui a conclu un accord avec Aston Martin à partir de 2026, pourrait être intéressé par un partenariat avec Alpine. Ferrari, qui perd Sauber comme écurie cliente, est également une option viable. Enfin, Mercedes, dont l’offre de moteurs sera réduite à McLaren et Williams suite au départ d’Aston Martin, pourrait représenter la meilleure option pour Alpine.
La question de l’identité d’Alpine en jeu
Un changement de motoriste soulève inévitablement des questions sur l’identité d’Alpine. Il pourrait être difficile de donner un sens marketing à une collaboration avec un autre constructeur, bien que cela puisse être résolu par un rebadgeage du moteur par Alpine.
Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour Renault et Alpine. Le constructeur français doit décider rapidement du sort de son programme de moteurs F1 si le coût est au cœur du problème. De son côté, Alpine continuera d’explorer des partenariats alternatifs pour assurer son avenir sur la grille au-delà de 2025. La Formule 1 pourrait connaître des changements significatifs dans sa configuration si Renault décide de se retirer en tant que motoriste.