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Le Québec sous pression après les problèmes du Grand Prix du Canada

Le Grand Prix du Canada, qui s’est déroulé le week-end dernier à Montréal, a été marqué par de nombreux problèmes en dehors de la piste. Malgré une course passionnante dans des conditions changeantes, les organisateurs et les responsables locaux ont dû faire face à de multiples difficultés qui ont terni l’image de l’événement. Les autorités du Québec ont exprimé leur mécontentement et leur gêne face à cette situation, qui pourrait avoir des conséquences sur l’avenir de la Formule 1 à Montréal.

Des problèmes en cascade

Les soucis ont commencé dès le week-end de course, avec des inondations et des fuites dans les garages des équipes, alors que le bâtiment est presque neuf. Les responsables du circuit Gilles Villeneuve ont également attiré la colère de la F1 et de la FIA en raison de l’invasion de la piste par les spectateurs après le drapeau à damier. L’instance dirigeante de la F1 a déclaré que les organisateurs de la course, Octane Racing Group, ont enfreint le code sportif international en ne contrôlant pas la foule et en ne prenant pas les mesures nécessaires pour assurer la sécurité.

Les problèmes ne se sont pas arrêtés là. Certains pilotes sont arrivés en retard à des rendez-vous clés en raison d’embouteillages et de la fermeture des entrées du circuit due à des désaccords avec la police locale. Les commerces du centre-ville ont également été forcés par les pompiers de Montréal à refermer leurs terrasses, suscitant la colère des commerçants.

Les excuses de Stefano Domenicali

Face à ce chaos, Stefano Domenicali, le patron de la Formule 1, a présenté ses excuses personnelles aux équipes de F1. Cette démarche souligne la gravité de la situation et l’embarras causé par ces problèmes d’organisation.

La réaction des autorités québécoises

Les autorités du Québec ont réagi vivement à ces incidents. La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, s’est dite « extrêmement préoccupée et très gênée » par ce qu’elle a lu et vécu lors du Grand Prix. Elle a rappelé l’importance de cet événement pour l’image du Québec à l’international, soulignant que le Grand Prix est suivi par un milliard de téléspectateurs. La ministre a exprimé son malaise et son mécontentement face à cette situation.

Une rencontre cruciale

Pour tenter de résoudre ces problèmes, une rencontre est prévue la semaine prochaine entre Stefano Domenicali et la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Cette rencontre, demandée par le PDG de la Formule 1 lui-même, vise à apporter des améliorations pour la prochaine course en 2025. Le promoteur de la course, Octane, a admis que l’organisation était inacceptable et a annoncé qu’une enquête était en cours. Un plan doit être présenté à la FIA d’ici la fin septembre.

L’avenir de la F1 à Montréal en question

Si un journaliste du Journal de Montréal a déclaré qu’il serait surpris que l’avenir du Grand Prix soit en danger immédiat, il a également souligné que la Ville et les organisateurs devront agir rapidement pour éviter de mettre en péril la présence de la F1 à Montréal. Les autorités québécoises et les responsables de l’événement sont donc sous pression pour trouver des solutions et redorer l’image du Grand Prix du Canada.

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