Le calvaire de Charles Leclerc au Grand Prix du Canada
Le Grand Prix du Canada s’annonçait comme une opportunité pour Charles Leclerc de consolider sa position au championnat après sa victoire à Monaco. Malheureusement, le week-end a tourné au cauchemar pour le pilote monégasque de l’écurie Ferrari. Entre une mauvaise qualification et un problème moteur récurrent, Leclerc a dû abandonner la course, ne marquant aucun point. Une déception immense pour le pilote et son équipe.
Une qualification décevante
Le week-end a mal commencé pour Charles Leclerc dès les qualifications. Le pilote Ferrari n’a pas réussi à tirer le meilleur de sa monoplace, se retrouvant ainsi dans une position peu favorable sur la grille de départ. Cette contre-performance a mis Leclerc dans une situation délicate avant même le début de la course.
Un problème moteur persistant
Dès les premiers tours de la course, Charles Leclerc a été confronté à un problème moteur qui a ruiné tous ses espoirs. Le pilote perdait environ 1,2 seconde dans les lignes droites, un handicap considérable qui l’empêchait de maintenir le rythme des autres concurrents. Malgré les tentatives de l’équipe pour résoudre le problème lors des arrêts au stand, rien n’y a fait.
Une stratégie risquée qui n’a pas payé
Face à ce problème moteur persistant, Ferrari a décidé de prendre des risques en passant aux pneus slicks alors que la piste était encore mouillée. L’objectif était de tenter le tout pour le tout, sachant que Leclerc allait de toute façon finir hors des points s’il restait en piste avec ce handicap. Malheureusement, cette stratégie n’a pas porté ses fruits et le pilote s’est retrouvé avec une monoplace encore plus difficile à piloter.
La déception de Charles Leclerc
Charles Leclerc n’a pas caché sa déception à l’issue de cette course cauchemardesque. « C’était un enfer du début à la fin », a-t-il déclaré, soulignant les difficultés rencontrées tout au long du week-end. Malgré cette contre-performance, le pilote monégasque ne veut pas céder à l’inquiétude pour le reste de la saison, même s’il insiste sur la nécessité d’analyser en détail ce qui s’est passé pour éviter que cela ne se reproduise.
La réaction de Frédéric Vasseur
Frédéric Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari, a également exprimé sa déception et son choc face à ce résultat. Il a confirmé l’étendue des problèmes rencontrés par Charles Leclerc, notamment la perte de 80 kW à chaque tour en raison du problème moteur. Vasseur a cependant souligné le bon rythme de Leclerc malgré ces difficultés, y voyant un point positif dans ce week-end noir.
Le directeur de Ferrari a également évoqué le cas de Carlos Sainz, l’autre pilote de l’écurie, qui a lui aussi abandonné la course. Vasseur admet qu’il y a plus de points à éclaircir concernant la performance de l’Espagnol, dont le rythme n’était pas optimal.
Le Grand Prix du Canada restera comme un week-end à oublier pour Charles Leclerc et l’écurie Ferrari. Entre une mauvaise qualification, un problème moteur récurrent et une stratégie risquée qui n’a pas payé, le pilote monégasque a vécu un véritable calvaire sur le circuit Gilles-Villeneuve. Il faudra maintenant analyser en détail les raisons de cette contre-performance pour éviter qu’elle ne se reproduise et permettre à Leclerc de retrouver le chemin du succès dès les prochaines courses.