Ferrari en crise : Charles Leclerc exprime son désarroi face aux performances
Charles Leclerc, pilote Ferrari, traverse une période difficile en Formule 1. Après sa victoire au Grand Prix de Monaco, sa saison a pris une tournure catastrophique. Le pilote monégasque ne cache pas sa frustration et qualifie les dernières courses de « pires qu’un cauchemar ». Plongeons dans les détails de cette situation préoccupante pour l’écurie italienne.
Une série de résultats décevants
Depuis sa victoire à domicile à Monaco, Charles Leclerc enchaîne les contre-performances :
- Abandon au Canada
- 5ème place en Espagne
- 11ème place en Autriche (hors des points)
- 14ème place à Silverstone
Ces résultats sont le fruit d’une combinaison de facteurs négatifs : manque de rythme, problèmes mécaniques et stratégies discutables. Le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone a particulièrement illustré ces difficultés.
Le fiasco de Silverstone
Parti 11ème sur la grille, Leclerc avait réussi à se hisser dans les points en début de course. Cependant, tout a basculé au 20ème tour lorsque la pluie a commencé à tomber. Ferrari a pris la décision risquée de le faire rentrer aux stands pour chausser des pneus intermédiaires.
Malheureusement, la piste était encore trop sèche pour ce type de pneumatiques. Leclerc a rapidement détruit ses pneus et s’est retrouvé relégué en fond de peloton, au point d’être doublé par les leaders.
Une stratégie remise en question
Cette erreur stratégique n’est pas un cas isolé pour Ferrari. Depuis le Grand Prix du Canada, l’écurie italienne semble avoir perdu sa capacité à prendre les bonnes décisions en course. Leclerc lui-même reconnaît que le choix de passer aux pneus intermédiaires était clairement une erreur.
Le pilote monégasque explique : « On m’a dit que sur ce tour, la pluie allait être très forte. Donc je me suis arrêté pour essayer de l’anticiper. Cependant, la pluie est arrivée huit ou neuf tours plus tard. »
Un package d’évolutions problématique
Les difficultés de Ferrari ne se limitent pas aux erreurs stratégiques. Depuis l’introduction d’un package d’évolutions au Grand Prix d’Espagne, la voiture semble avoir perdu en performance. Le phénomène de marsouinage (rebonds de la voiture) est notamment réapparu, compliquant la tâche des pilotes.
Face à cette situation, Charles Leclerc peine à trouver des points positifs. Il souhaite analyser en profondeur avec son équipe les raisons de ces mauvaises décisions et comprendre pourquoi Ferrari se retrouve systématiquement « du mauvais côté » lors des courses.
La frustration est palpable chez le pilote monégasque, qui espère que son équipe pourra rapidement redresser la barre. Pour Ferrari, il est urgent de trouver des solutions pour retrouver sa compétitivité et offrir à ses pilotes une voiture capable de se battre aux avant-postes. Les prochaines courses seront cruciales pour déterminer si l’écurie italienne peut encore sauver sa saison 2023.