Charles Leclerc : « On ne comprend pas ces pneus »

Le Grand Prix d’Espagne a été un véritable défi pour Charles Leclerc et son équipe Ferrari. Malgré les attentes placées dans le nouveau package aérodynamique, la gestion des pneus est restée un problème récurrent pour la Scuderia. Une course morne s’est soldée par une décevante 12e place pour Leclerc, qui repart les mains vides de Barcelone. Le pilote monégasque s’est exprimé sur les difficultés rencontrées avec les pneumatiques, avouant ne pas comprendre leur comportement et soulignant l’impact négatif sur la performance de la voiture.

Le départ depuis la voie des stands représentait déjà un handicap considérable pour Charles Leclerc lors du Grand Prix d’Espagne. Malheureusement pour lui, la course ne lui a offert aucun rebondissement permettant de tirer profit de son long premier relais en pneus durs. Au contraire, cette épreuve terne a vu le pilote Ferrari échouer en 12e position, sans aucun point à rapporter de ce périple espagnol.

Barcelone a mis en évidence l’une des faiblesses des Ferrari de cette génération réglementaire : la gestion des pneumatiques. Malgré le nouveau package aérodynamique, la SF-23 de Leclerc a montré des lacunes dans ce domaine. Interrogé sur sa confiance dans sa monoplace après une qualification désastreuse le samedi, Leclerc :

« Honnêtement, en termes de balance, ça allait, mais on n’est pas du tout constants. »

Micro de Canal+

La gestion des pneus s’est avérée être un véritable casse-tête pour l’écurie italienne. Leclerc a déclaré : « On n’arrive jamais à les mettre dans la bonne fenêtre. Ou en tout cas, quand on le fait, ce n’est pas voulu. Donc ça, c’est un vrai problème, c’est ce qui fait qu’il y a des énormes écarts. » Cette difficulté se traduit par des variations significatives de performance d’une course à l’autre, voire d’un relais à l’autre. Même en utilisant deux fois le même type de pneu, la voiture passe d’un comportement plutôt bon à complètement différent, ce qui rend la tâche encore plus ardue pour l’équipe.

Lors de cette course à Barcelone, le choix de terminer avec des pneus durs plutôt que des tendres a suscité des interrogations. Leclerc lui-même était surpris de cette décision, affirmant : « J’étais persuadé qu’on allait finir avec des tendres mais finalement, on a décidé de partir sur des hards qui, je pense après les avoir mis sur d’autres voitures, ne fonctionnaient pas trop mal. » Cependant, il a précisé que le premier relais avec les pneus durs avait été une véritable catastrophe, tandis que le dernier relais s’était avéré bien meilleur. Cette incohérence dans les performances met en évidence le besoin pressant pour Ferrari de comprendre le comportement des pneumatiques.

Leclerc a conclu en décrivant le week-end comme « un peu catastrophique » et a souligné l’importance d’analyser les problèmes rencontrés en qualification. Il a également mis en évidence le manque de constance de la voiture en course, ce qui nécessite un travail considérable de la part de l’écurie italienne.

Le Grand Prix d’Espagne a été une déception pour Charles Leclerc et Ferrari. Les difficultés persistantes dans la gestion des pneus ont handicapé Leclerc, qui n’a pas été en mesure de tirer parti de son long premier relais en pneus durs. Les déclarations de Leclerc mettent en lumière l’incapacité de l’équipe à comprendre pleinement le comportement des pneumatiques, ce qui entraîne des écarts significatifs de performance. Le travail à accomplir est immense pour retrouver une constance et un rythme compétitif, essentiels pour espérer des résultats plus positifs à l’avenir.

Publications similaires