Carlos Sainz : Un podium inattendu en Autriche malgré les difficultés de Ferrari
Le Grand Prix d’Autriche a été le théâtre d’une course mouvementée pour l’écurie Ferrari, avec des fortunes diverses pour ses deux pilotes. Carlos Sainz a su tirer son épingle du jeu en décrochant une troisième place inattendue, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a connu une course cauchemardesque. Retour sur les performances contrastées des pilotes de la Scuderia sur le circuit de Spielberg.
Une performance solide de Carlos Sainz
Carlos Sainz a réalisé une course solide en Autriche, parvenant à décrocher une place sur le podium malgré les difficultés rencontrées par Ferrari ces dernières semaines. Parti de la deuxième ligne, l’Espagnol a su tenir tête aux Mercedes tout au long de la course.
Sainz a dû batailler ferme avec Lewis Hamilton dès les premiers tours, réussissant à conserver sa position après un dépassement controversé du Britannique. Par la suite, il s’est efforcé de suivre le rythme de George Russell, tout en résistant au retour d’Oscar Piastri en fin de course.
Le pilote Ferrari s’est dit « assez heureux et fier » de ce résultat, qu’il considère comme un « bonus » compte tenu des difficultés rencontrées par l’équipe ces derniers temps. Cette troisième place est d’autant plus précieuse qu’elle n’était pas acquise d’avance, Sainz estimant que la cinquième position était plus réaliste au vu des performances de la voiture.
Les difficultés persistantes de Ferrari
Malgré ce podium encourageant, Carlos Sainz ne cache pas les difficultés actuelles de Ferrari. L’écurie italienne semble avoir perdu du terrain par rapport au début de saison, où elle était en mesure de se battre pour la victoire.
Le pilote espagnol souligne la nécessité pour l’équipe de travailler dur pour comprendre les raisons de cette baisse de forme et y remédier. L’objectif est clair : retrouver un niveau de performance permettant de lutter pour la victoire dès le prochain Grand Prix à Silverstone.
La course cauchemardesque de Charles Leclerc
Si Carlos Sainz a pu sauver les meubles pour Ferrari, son coéquipier Charles Leclerc a connu un week-end à oublier. Parti de la sixième position sur la grille, le Monégasque a été impliqué dans un accrochage au premier tour avec Oscar Piastri et Sergio Perez.
Cet incident a endommagé l’aileron avant de sa Ferrari, l’obligeant à passer par les stands dès le début de la course. Des dégâts supplémentaires sur le fond plat de la voiture ont ensuite empêché Leclerc de remonter dans les points.
Le pilote Ferrari a qualifié cet accrochage d’« incident de course », estimant qu’il était impossible pour trois voitures de passer de front dans le premier virage. Cette mésaventure a complètement ruiné sa course, le privant de toute chance de marquer des points.
Perspectives pour les prochaines courses
Malgré ce week-end mitigé, l’écurie Ferrari reste déterminée à retrouver son meilleur niveau. Carlos Sainz a souligné l’importance de capitaliser sur les opportunités qui se présenteront lors des prochaines courses.
De son côté, Charles Leclerc tente de tirer du positif de cette course difficile, soulignant que les nombreux essais de réglages effectués durant la course fourniront des données précieuses pour l’équipe en vue des prochaines épreuves.
Le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone sera l’occasion pour Ferrari de montrer si elle a su tirer les leçons de ce week-end autrichien et de retrouver un niveau de performance lui permettant de lutter aux avant-postes. L’écurie italienne devra redoubler d’efforts pour combler son retard sur Red Bull et McLaren, qui semblaient « dans une ligue à part » selon les mots de Carlos Sainz.
En conclusion, ce Grand Prix d’Autriche aura été révélateur des forces et faiblesses actuelles de Ferrari. Si le podium de Carlos Sainz apporte une lueur d’espoir, l’écurie italienne sait qu’elle a encore beaucoup de travail devant elle pour retrouver son statut de prétendante au titre. Les prochaines courses seront cruciales pour déterminer si Ferrari peut inverser la tendance et redevenir une menace constante pour ses rivaux.
